Une Région d'avance pour les élections, une technologie de retard une fois élus
C'est avec un sentiment de peine pour notre Région Rhône-Alpes que je rédige cet article.
Pendant la campagne des régionales, la Majorité Présidentielle (et donc en partie moi-même) n'a cessé de dire, d'informer que l'alliance d'entre deux tours de toute la Gauche n'est qu'une supercherie politicienne fondée non pas sur un programme commun, mais uniquement sur des calculs de pourcentages de voix. Si un programme cohérent avait existé, j'en serais aujourd'hui satisfait, la Région aurait au moins eu une vision politique concordante et durable,
même si elle n'est pas celle à laquelle j'adhère, mais il n'en n'est rien.
Aujourd'hui, 6 jours après l'installation du Conseil Régional fraichement élu, mes craintes sont en train de se réaliser tristement.
Face à un constat d'échec en cours, je ne prendrai qu'un seul argument, qui n'est pas de moi, mais d'un journal lyonnais. A ce stade, on ne doit plus parler de clivages politiques, mais de raison politique.
Voici un extrait et le lien d'un article du journal "Lyon Capitale" paru le 31 mars 2010 :
"Les nanosciences sont-elles menacées par la nouvelle majorité de
Queyranne ?"
"LyonBiopôle, Minalogic, Minatec, Nano 2012... Rhône-Alpes compte
plusieurs centres de recherche sur les nanosciences qui constituent un
axe important de la politique industrielle de la région. Or c'est le
point de divergence entre socialistes et écologistes. Comment Queyranne
pourra-t-il surmonter ces oppositions ? En étant réélu,
Jean-Jack Queyranne a fait l'essentiel. Mais le plus dur est sans doute à
venir. Les âpres négociations d'entre deux tours avec Europe Ecologie
préfigurent peut-être d'une cohabitation au sommet de la Région. C'est
dans le secret que se sont tenues les discussions entre écologistes et
socialistes."
"Il y a un principe de réalité à prendre en compte, surtout quand ce
sont autant d'emplois qui sont en cause", souligne Roger Fougères
qui fut vice-président socialiste du conseil régional en charge de l'enseignement
supérieur et de la recherche jusqu'à ces dernières semaines. D'après ses
calculs, 40 000 emplois directs et indirects en dépendent."
" "Les Verts n'ont jamais été d'accord pour encourager Minatec et les
biotechnologies",
soutient Bernadette Laclais, 1ere vice-présidente socialiste. C'est finalement un
collaborateur de Philippe Meirieu qui nous donne la solution. "Nous
nous abstiendrons ou voterons contre, mais l'UMP votera pour", nous
a-t-il confié."
> L'article complet ICI <
Rien à ajouter, tout est dit.